Passerelles numériques au Women’s Forum Asia

Pouvez-vous vous présenter ? Je m’appelle Omuoy Heang. J’ai été diplômée de PN Cambodge en 2012. Je suis la Fondatrice et Responsable des opérations chez Camsolution Technology. Je suis également ambassadrice régionale de Technovation, le plus grand programme mondial de technologie et d’entrepreneuriat pour les filles âgées de 10 à 18 ans.

Que pensez-vous du Youth/Women Forum ? L’événement est génial et me permet de rencontrer beaucoup de gens d’Asie, des français et des étrangers vivant à Singapour. J’ai beaucoup appris grâce aux partages par les intervenants et les participantes sur les femmes, les entreprises, l’économie et la manière dont les femmes autonomisent les femmes pour que l’économie des pays croissent et attirent les talents et les investissements. C’est pour moi un véritable honneur d’intervenir pour la promotion de la diversité dans les domaines des sciences et de la technologie, afin que cela profite aux citoyens, aux pays et à la région dans son ensemble.

Qu’est-ce que ces événements peuvent vous apporter ainsi qu’à votre entreprise ? Personnellement, j’ai eu l’occasion d’étendre mon réseau et de rencontrer un grand nombre de personnes d’origines et de perspectives différentes, qui peuvent contribuer au renforcement de mes capacités et de mes connaissances. J’ai pu découvrir de nouveaux modèles d’entreprises, des exemples de succès, un état d’esprit, des personnes, des clients potentiels, etc. Un nouveau partenariat par le biais d’une rencontre lors du forum est également sur le point de se concrétiser !

Rencontrer des membres du conseil d’administration de PN ainsi que des représentants de diverses entreprises internationales partenaires de PN a été un autre événement mémorable qui m’inspire et me conforte davantage dans mon objectif de redonner à la communauté.

Je suis reconnaissante envers PN Cambodge de m’avoir donné cette opportunité ainsi qu’à l’ambassade de France au Cambodge de m’avoir invitée en tant qu’intervenante.

Dans la formation / l’éducation que PN vous a donnée, qu’avez-vous utilisé / appliqué pour en arriver où vous êtes aujourd’hui ? PNC m’a donné une vie meilleure et m’a fait devenir ce que je suis aujourd’hui. L’éducation change la vie des gens, y compris la mienne. J’ai mis en pratique dans ma vie quotidienne, mon travail et mes affaires, à la fois les compétences générales et les compétences techniques acquises lors de ma formation à PN Cambodge. Sans PNC, je n’en serais pas là où je suis aujourd’hui.

Que souhaitez-vous à l’avenir pour promouvoir l’égalité des sexes ? La diversité est nécessaire partout dans le monde. C’est évident mais les gens peuvent l’oublier. Le travail complémentaire des hommes et des femmes apporte toujours de grandes réalisations qui profitent à tous.

Je continuerai à œuvrer pour l’autonomisation des femmes dans les domaines de la technologie et de l’entrepreneuriat en leur servant de modèle, de soutien et de mentor afin de libérer leur potentiel, de leur faire savoir et de se rappeler que nous ne sommes pas seulement des femmes au sein de notre famille, au Cambodge. Les femmes ont le pouvoir d’apporter des changements positifs qui ont une incidence d’abord sur elles-mêmes, puis le pays, la région, mais aussi le monde entier. Nous avons besoin de plus de femmes pour la meilleure solution qui permette la croissance du pays !

Maud Lhuillier, Directrice Asie de Passerelles numériques, nous partage le message qu’elle retire de cette journée :

“Education, Environnement, Technologie, Économie, Politique,… les femmes ont non seulement une place, une voix et une contribution à apporter à tous les secteurs d’une région APAC en pleine transformation, mais le leadership au féminin est indispensable dans un monde du travail en mutation où le “narrative of success” est en complète revolution.

Ainsi, dans un environnement qui n’est pas encore prêt à les intégrer (question de culture, d’habitudes combinés à l’absence de “role models”), c’est aux femmes de prendre leur rôle en main, de bousculer ces codes et de tracer leur trajectoire. Non seulement car elles en ont, tout autant que les hommes, les capacités, mais aussi parce qu’elles le doivent à une société qui a besoin de toutes ses forces vives, et qui ne peut faire l’économie de la richesse, des points de vue, des idées et de l’énergie de plus de la moitié de sa population.”